La surinformation : un vrai défi pour les futurs propriétaires de chiens
- Johanna Parment
- 15 oct.
- 2 min de lecture
Les réseaux sociaux ont profondément changé notre façon de nous informer, de partager, d’apprendre. Ils ont évidemment leurs points positifs : jamais les connaissances n’ont été aussi accessibles, jamais les échanges entre passionnés et professionnels n’ont été aussi nombreux.
Mais il y a aussi l’envers du décor : la surinformation.
Aujourd’hui, quand on s’apprête à accueillir un chiot ou qu’on reprend un chien après plusieurs années, on se retrouve noyé sous une montagne de conseils, souvent contradictoires. Et même quand on a déjà eu des chiens, les habitudes changent, les “nouvelles méthodes” fleurissent, les débats s’enchaînent… difficile de savoir qui croire, ou simplement quelle ligne de conduite adopter.
Ce phénomène touche tous les domaines :
L’alimentation, d’abord, où chaque courant — croquettes, BARF, ration ménagère, insectes, etc. — vante ses mérites en critiquant les autres.
L’éducation, ensuite, entre les écoles dites positives, adaptatives, coercitives… où chacun revendique “la bonne méthode”.
La santé, aussi, avec des sujets sensibles comme les stérilisations précoces, de plus en plus mises en avant sans toujours tenir compte du contexte individuel.
Et je me mets à la place des familles : c’est extrêmement difficile d’y voir clair.
Personnellement, lors de mes ateliers, j’aborde tous ces thèmes. Je présente ce qui existe, les grandes tendances, les approches possibles. Mais je ne donne pas mon avis.
Parce qu’un atelier n’est pas un entretien individuel — on y parle de manière globale, sans imposer une vision. Et surtout parce qu’il n’y a pas une vérité unique applicable à tous.
S’il y a un seul conseil que je pourrais donner, ce serait celui-ci :
👉 Restez curieux.
Informez-vous, oui, mais cherchez à comprendre les bases scientifiques derrière ce qu’on vous propose.
Posez des questions. Remettez en perspective. Et surtout, adaptez vos choix à votre mode de vie, à votre chien, à votre éthique.
Pas à ce que dit le voisin, pas à ce qu’on lit sur un post viral.
Parce qu’au fond, le bon choix, c’est celui qui reste cohérent, respectueux et réfléchi.




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